Une fantaisie amoureuse qui aurait voulu ressembler à un Jules et Jim version seniors mais qui choisit malheureusement la voie du banal vaudeville. Catherine Frot incarne Simone, une sexagénaire soudain désireuse de renouer avec la liberté et l’insouciance de sa jeunesse soixante-huitarde. Entre Gilbert Daniel Auteuil et Étienne Bernard Le Coq. Publié 19 Mars 2019 à 15h30 Temps de lecture 2 min La grande affaire du film, c’est le retour de Catherine Frot au cinéma. La comédienne s’était faite plus rare dans la foulée d’une année 2015 hors norme, de son César pour Marguerite et de son Molière pour Fleur de cactus. Sa dernière apparition date de 2017, dans un Momo assez oubliable. Mais la dame n’a rien perdu de sa verve réjouissante, de sa gouaille faussement détachée ni de son mordant toujours plus subtil qu’il n’y paraît. Découvrir plus de vidéos Elle est au cœur de Qui m’aime me suive où elle incarne Simone, une sexagénaire réalisant combien sa morne existence la déçoit malgré la quiétude des reliefs de l’Hérault. Avec son mari Gilbert Daniel Auteuil, ancien garagiste aigri, elle a la nostalgie d’une jeunesse insouciante passée à cueillir la vie dans le Larzac. Les temps sont durs, elle se réconforte dans les bras d’Étienne Bernard Le Coq, voisin d’en face et vieux compagnon de route soixante-huitard. Mais ce dernier prend la tangente, direction le littoral. Ni une ni deux, elle fait son baluchon et se lance à son tour sur les chemins, en quête d’une liberté retrouvée. Avec Étienne en ligne de mire et Gilbert aux basques. C’est parti pour une fantaisie amoureuse qui aurait voulu ressembler à un Jules et Jim version seniors mais qui choisit malheureusement la voie du banal vaudeville. Le sous-texte sociétal disparaît sans se substituer à la passion, et certains rebondissements sonnent faux Gilbert se retrouve inopinément avec un petit-fils dans les bras. Dommage parce qu’autour de Catherine Frot, Daniel Auteuil et Bernard Le Coq forment un duo de gentils rivaux un peu fous et délicieusement cabotins. Avec Daniel Auteuil, Catherine Frot, Bernard Le Coq. France. 1 h 30. Comédie. Lire aussi J’approche du moment…» Line Renaud bouleversée et bouleversante au festival de cinéma d’Angoulême À Lille, dernières semaines d’Utopia trois expos qui donnent à voir et à penser Au Pukkelpop, un concert sans relief d’Arctic Monkeys et les adieux de Sons Of Kemet Poursuivez votre lecture sur ces sujets Cinéma Daniel Auteuil Catherine Frot